Assainissement individuel entre Alençon et Dieppe
Aussi connu sous l’appellation « assainissement non collectif » (ANC) ou « assainissement autonome », l’assainissement individuel désigne le traitement des eaux domestiques usées sans avoir recours au système du tout-à-l’égout du réseau collectif. Entre Alençon et Dieppe, ce concept peut présenter des avantages plus ou moins différents. Quoi qu’il en soit, les étapes à suivre pour le traitement des eaux usées d’une maison unifamiliale ou individuelle restent toujours à peu près les mêmes. Mais avant toute chose, il convient de connaître les règles en vigueur régissant le secteur.
Assainissement individuel en Alençon : qu’en est-il du règlement ?
Dans la ville d’Alençon, l’assainissement non collectif est contrôlé par le Service Public d’Assainissement Non Collectif ou SPANC. D’après les réglementations mises en place par ce dernier, il est avant tout interdit de rejeter directement les eaux usées dans le milieu naturel. Or, l’usage d’un matériel de prétraitement, à l’instar d’une fosse septique ou d’une fosse toutes eaux ne suffit pas pour épurer ces dernières. Pour ce faire, tout propriétaire d’habitation privée ne pouvant être reliée au réseau public censé éliminer les eaux usées doit donc recourir, selon le cas, à des travaux de modification, de réalisation ou bien de réhabilitation d’une installation d’Assainissement Non Collectif ou ANC. Mais avant de pouvoir procéder à ces diverses interventions, il se doit de contacter le SPANC. En somme, cet organisme a ainsi pour rôle de contrôler toutes les installations présentes dans l’agglomération et de fournir les documents et les renseignements pouvant être utiles sur tout ce qui pourrait concerner l’installation de l’ANC. Il est à noter que le traitement des eaux usées par une installation d’assainissement individuel, peu importe le type d’immeuble, est obligatoire dans cette ville.
Quid du règlement concernant l’assainissement individuel à Dieppe ?
La règlementation en vigueur qui concerne l’assainissement individuel à Dieppe ressemble à peu près à celle de l’assainissement autonome en Alençon. Bien évidemment, le traitement des eaux usées reste toujours obligatoire pour toute habitation privée ne pouvant pas être connectée au réseau public destiné à cet effet. Le rejet de ces eaux dans le milieu naturel est d’ailleurs un acte tout à fait déconseillé sous peine d’être poursuivi par la justice. En outre, la loi sur l’Eau 92.3 du 3 janvier 1992 à Dieppe a pour principale préoccupation la protection des eaux superficielles souterraines et des milieux aquatiques. En d’autres mots, elle oblige donc les communes à gérer de façon correcte et bien pensée toutes les ressources en eau. En 2005, cette fameuse loi a connu une certaine modification en session parlementaire. Ce changement concerne, par exemple, le mode de financement de l’assainissement non collectif. Pour faire simple, que ce soit en Alençon ou à Dieppe, tout ménage individuel ou unifamilial se doit d’éliminer les eaux usées à l’aide d’une installation d’assainissement autonome.
Assainissement individuel entre Alençon et Dieppe : pour quels avantages ?
L’assainissement non collectif, en Alençon comme à Dieppe, présente d’innombrables avantages intéressants pour les foyers dans ces deux villes. En d’autres mots, ce concept n’a pas donc à rougir face à l’assainissement collectif. Si l’on parle des divers dispositifs d’ANC, ils présentent avant tout une durée de vie plutôt intéressante. Les différents composants en inox, en polyéthylène ou autre ont une excellente longévité. Il n’y a pas d’ailleurs d’électromécanique immergée. Il en est de même pour les joints sous eaux. Il y a aussi des cloisons monolithes garantissant une étanchéité digne de ce nom entre les compartiments. Les frais de fonctionnement sont en outre très réduits étant donné que la consommation électrique n’est pas conséquente. Le coût de l’installation est également abordable, car cette opération se fait à la fois facilement et rapidement.
Les autres avantages de l’assainissement individuel entre Alençon et Dieppe
Outre ceux cités ci-dessus, l’assainissement autonome en Alençon comme à Dieppe présente encore d’autres atouts considérables. Toute installation d’ANC produit moins de boues secondaires, a un bon accès aux composants internes et affiche un niveau sonore très bas. L’emprise au sol est d’ailleurs réduite. Pour les aérateurs, ils jouissent d’une longue durée de vie. Il en est de même pour l’étanchéité grâce au fait que les joints de scellement des cuves et d’étanchéité se trouvent au-dessus du niveau d’eau. Il est aussi possible de remplacer toutes les pièces d’usure. Une telle opération ne nécessite guère une vidange ou une éventuelle dépose du lit fixe immergé. Il y a enfin diverses garanties bien alléchantes, dont la garantie de performance illimitée. Il est à préciser toutefois que cette dernière ne sera obtenue que si les conditions d’installation, d’usage et d’entretien des dispositifs d’ANC sont bel et bien respectées.
Quand l’assainissement autonome est requis dans les villes d’Alençon et de Dieppe ?
Avant de pouvoir jouir de l’assainissement non collectif entre ces agglomérations, il convient bien sûr d’établir un dossier de demande d’autorisation d’installation de ce type de dispositif. Un tel document est donc indispensable pour le cas d’une construction neuve. Il en est de même pour tout changement de destination d’un immeuble. L’agrandissement d’une maison nécessite également la rédaction de ce dossier, sans oublier la réhabilitation en cas de dysfonctionnement comme des problèmes d’écoulement, une présence d’odeurs ou autre. Si après un diagnostic réalisé par le SPANC, une installation donnée a été jugée non conforme, le propriétaire a l’obligation de faire la réhabilitation de ses installations.
Quelles étapes pour procéder à l’installation d’un dispositif d’ANC entre Alençon et Dieppe ?
L’installation d’un dispositif d’ANC, que ce soit en Alençon ou à Dieppe, se fait en quelques étapes. Premièrement, le propriétaire doit retirer un dossier de demande auprès de la mairie de sa ville. Il doit ensuite réaliser une étude du sol. Pour ce faire, il est plus judicieux de faire appel à un bureau d’étude spécialisé dans le domaine. Les résultats sont à mentionner dans le document de demande. Ce dernier peut enfin être déposé à la mairie. Le SPANC s’occupe après du contrôle de conception et d’implantation. Les travaux peuvent aussitôt commencer aux frais du propriétaire. Ensuite, les installations seront contrôlées par le SPANC. S’il y a d’éventuelles non-conformités, les modifications nécessaires seront réalisées. Enfin, pour assurer le bon fonctionnement du dispositif d’ANC, il est conseillé de bien entretenir les installations de façon régulière.